Légendes du cinéma mondial
Réalisateurs soviétiques et russes mondialement connus
Le cinéma mondial doit plusieurs des révolutions qu'il a connues à des réalisateurs soviétiques et russes. Ils ont conceptualisé le montage, développé des possibilités techniques de tournage hors des studio. Les étudiants des écoles de cinéma américaines et européennes s'initient à l'art du cinéma en étudiant leurs manuels.
Dziga Vertov
2 janvier 1896 —12 février 1954
réalisateur soviétique, un des fondateurs et théoriciens du film documentaire
Sergueï Eisenstein
10 [22] janvier 1898 — 11 février 1948
metteur en scène et réalisateur soviétique, auteur d'ouvrages fondamentaux sur la théorie du cinéma
Lev Koulechov
1er janvier 1899 - 29 mars 1970
auteur d'ouvrages sur la théorie et la pratique de l'art du cinéma, y compris du célèbre manuel «Fondements de la réalisation cinématographique» (1941)
Andreï Tarkovski
4 avril 1932 - 29 décembre 1986
réalisateur et scénariste soviétique. Ses films «Andreï Roublev», «Le Miroir» et «Stalker» figurent dans la liste des meilleurs films de tous les temps
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réalisateur soviétique
Dziga Vertov
Dziga Vertov (2 janvier 1896 — 12 février 1954), réalisateur soviétique, un des fondateurs et théoriciens du film documentaire. Il a mis au point de nombreux procédés techniques, dont celui de la «caméra cachée» qui peut être utilisé pour les « enquêtes journalistiques ». En 1930, Vertov a réalisé un des premiers documentaires sonores, «La Symphonie du Donbass».
«L'homme à la caméra» (1929)
Son film «L'homme à la caméra» est considéré comme un des plus grands films documentaires de l'histoire.
Affiche du film «La Onzième année»
Affiche du film «La Onzième année»
Scène du film documentaire «Monde sans jeu» consacré à Dziga Vertov
Scène du film documentaire «Monde sans jeu» consacré à Dziga Vertov
Scène du film documentaire «Monde sans jeu» consacré à Dziga Vertov
Scène du film documentaire «Monde sans jeu» consacré à Dziga Vertov
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metteur en scène et réalisateur soviétique
Sergueï Eisenstein
Metteur en scène et réalisateur soviétique, Sergueï Eisenstein était également peintre, scénariste, théoricien d'art et enseignant. Le Cuirassé Potemkine, son film le plus connu, est sorti en 1925. Il a rencontré un succès énorme aussi bien en Union soviétique qu'à l'étranger. Le film a exercé une grande influence sur l'art cinématographique des années 1920-1930 et, plus tard, a été qualifié de «meilleur film de tous les temps et de tous les peuples».
«Alexandre Nevski» (1938)
En 1938, Eisenstein a écrit le scénario d'un film historico-patriotique, Alexandre Nevski. Pour ce travail, il a reçu le titre de docteur des sciences de l'art sans avoir à soutenir de thèse. C'est lors du tournage de ce film qu'a débuté la coopération artistique entre Eisenstein et le compositeur soviétique Sergueï Prokofiev.
«Selon moi, Ivan le Terrible d'Eisenstein, que j'ai vu après la Seconde guerre mondiale, est le meilleur film historique qui a jamais été réalisé. Eisenstein interprète l'histoire de façon poétique, et, à mon avis, c'est la meilleure méthode pour le faire»
Charlie Chaplin
à propos de l'œuvre d'Eisenstein
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réalisateur soviétique
Lev Koulechov
Les Aventures extraordinaires de Mr West au pays des bolcheviks, Le Grand consolateur, Dura lex sont ses films les plus connus. Lev Koulechov est l'auteur du célèbre ouvrage Les Fondements de la réalisation cinématographique, publié en 1941 et traduit en plusieurs langues. L'ouvrage répertorie des découvertes faites dans le domaine du montage cinématographique, dont l'effet Koulechov.
L'effet Koulechov consiste à monter deux plans l'un après l'autre pour faire naître du sens.
Par exemple : on filme d'abord un acteur qui regarde dans une direction. On filme ensuite séparément une assiette de soupe, un enfant dans un cercueil, une jeune fille sur un canapé. Lors du montage, on fait se succéder le plan de l'acteur et celui de l'assiette de soupe, le plan de l'acteur et celui de l'enfant dans le cercueil, le plan de l'acteur puis celui de la jeune fille sur le divan. Les spectateurs à qui ce montage a été montré ont d'abord pensé que l'acteur avait faim, puis qu'il était triste et enfin charmé.
L'effet Koulechov consiste à monter deux plans l'un après l'autre pour faire naître du sens.
Par exemple : on filme d'abord un acteur qui regarde dans une direction. On filme ensuite séparément une assiette de soupe, un enfant dans un cercueil, une jeune fille sur un canapé. Lors du montage, on fait se succéder le plan de l'acteur et celui de l'assiette de soupe, le plan de l'acteur et celui de l'enfant dans le cercueil, le plan de l'acteur puis celui de la jeune fille sur le divan. Les spectateurs à qui ce montage a été montré ont d'abord pensé que l'acteur avait faim, puis qu'il était triste et enfin charmé.
«C'est un véritable art de la création d'idées»
Alfred Hitchcock
à propos de l’effet Koulechov
L'effet Koulechov
L'effet Koulechov consiste à monter deux plans l'un après l'autre pour faire naître du sens.
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réalisateur et scénariste soviétique
Andreï Tarkovski
Andreï Tarkovski est un réalisateur et scénariste soviétique. Ses films Andreï Roublev, Le Miroir et Stalker comptent parmi les meilleurs films de tous les temps.
Ingmar Bergman, réalisateur suédois, disait à propos de Tarkovski: «Si Tarkovski est pour moi le plus grand, c'est parce qu'il apporte au cinématographe – dans sa spécificité – un nouveau langage qui lui permet de saisir la vie comme une apparence, la vie comme songe.»
Ingmar Bergman, réalisateur suédois, disait à propos de Tarkovski: «Si Tarkovski est pour moi le plus grand, c'est parce qu'il apporte au cinématographe – dans sa spécificité – un nouveau langage qui lui permet de saisir la vie comme une apparence, la vie comme songe.»
«Tout ma vie, j'ai énormément volé à Tarkovski»
Lars von Trier
«Solaris» (1972)
