Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov avoue: « Nous traversions la vie côte à côte. »
Tous deux diplomates, leurs parcours professionnel avaient beaucoup en commun. « Au printemps 1990, nous avons été en même temps nommés vice-ministres, j'étais chargé de superviser l'Onu, lui, les Balkans, en plus d'être le représentant spécial du président russe pour le règlement des crises sur le territoire de l'ex- Yougoslavie », raconte M. Lavrov, qui rappelle que Vitali Tchourkine avait alors pour objectif d'obtenir de l'Onu une enquête objective sur les massacres de Markale, alors que plusieurs hommes politiques cherchaient à imputer la responsabilité de l'attaque aux Serbes.