«Le tsar nucléaire»: la puissance du croiseur Pierre le Grand
Le croiseur lance-missiles lourd à propulsion nucléaire Pierre le Grand (projet 1144.2) a été transmis à la flotte du Nord
en avril 1998. Il est le dernier d'une série de quatre navires de cette classe construits en Russie (code Orlan). Le Pierre le Grand
est le seul en service à ce jour, et l'Amiral Nakhimov est en cours de modernisation sur les chantiers navals russes.
en avril 1998. Il est le dernier d'une série de quatre navires de cette classe construits en Russie (code Orlan). Le Pierre le Grand
est le seul en service à ce jour, et l'Amiral Nakhimov est en cours de modernisation sur les chantiers navals russes.
Sputnik/ Vitaliy Ankov
A l'origine du projet
L'une des principales raisons de la construction des croiseurs du projet 1144 à propulsion nucléaire fut la mise en service dans la marine américaine du premier croiseur à propulsion nucléaire au monde: le Long Beach, avec ses missiles guidés. Et lorsque les sous-marins nucléaires américains munis de missiles intercontinentaux ont acquis la possibilité de sortir dans l'océan en étant pratiquement invulnérables, il est devenu une nécessité objective pour la marine russe de se doter de grands croiseurs polyvalents.
Les quatre Orlan ont été conçus et construits au chantier naval Baltique de Saint-Pétersbourg. D'après la classification de l'Otan, en raison de sa taille et de son puissant armement, le projet a été baptisé «croiseur de bataille».
L'une des principales raisons de la construction des croiseurs du projet 1144 à propulsion nucléaire fut la mise en service dans la marine américaine du premier croiseur à propulsion nucléaire au monde: le Long Beach, avec ses missiles guidés. Et lorsque les sous-marins nucléaires américains munis de missiles intercontinentaux ont acquis la possibilité de sortir dans l'océan en étant pratiquement invulnérables, il est devenu une nécessité objective pour la marine russe de se doter de grands croiseurs polyvalents.
Les quatre Orlan ont été conçus et construits au chantier naval Baltique de Saint-Pétersbourg. D'après la classification de l'Otan, en raison de sa taille et de son puissant armement, le projet a été baptisé «croiseur de bataille».
Caractéristiques
Longueur: 250 m.
Largeur: 25 m.
Hauteur à partir du plan de base: 59 m.
Tirant d'eau: 11,5 m.
Déplacement d'eau standard: 23 750 t.
Déplacement d'eau total: 25 860 t.
Propulsion: 2 réacteurs nucléaires KN-3 (300 MW), 2 chaudières auxiliaires, 2 turbines de 70.000 chevaux chacune (140.000 chevaux au total), 4 centrales électriques d'une puissance totale de 18.000 kW, 4 générateurs à vapeur de 3000 kW, 4 générateurs à gaz de 1500 kW chacun, 2 arbres d'hélice.
Vitesse: 32 nœuds (environ 60 km/h).
Autonomie: 60 jours en termes de nourriture et de réserves, 3 ans en termes de carburant (sur le réacteur nucléaire: autonomie illimitée).
Le navire possède 6 ponts, 8 niveaux.
La hauteur du mât d'avant par rapport au plan de base est de 59 m.
Longueur: 250 m.
Largeur: 25 m.
Hauteur à partir du plan de base: 59 m.
Tirant d'eau: 11,5 m.
Déplacement d'eau standard: 23 750 t.
Déplacement d'eau total: 25 860 t.
Propulsion: 2 réacteurs nucléaires KN-3 (300 MW), 2 chaudières auxiliaires, 2 turbines de 70.000 chevaux chacune (140.000 chevaux au total), 4 centrales électriques d'une puissance totale de 18.000 kW, 4 générateurs à vapeur de 3000 kW, 4 générateurs à gaz de 1500 kW chacun, 2 arbres d'hélice.
Vitesse: 32 nœuds (environ 60 km/h).
Autonomie: 60 jours en termes de nourriture et de réserves, 3 ans en termes de carburant (sur le réacteur nucléaire: autonomie illimitée).
Le navire possède 6 ponts, 8 niveaux.
La hauteur du mât d'avant par rapport au plan de base est de 59 m.
Le Pierre le Grand a été initialement construit pour la Flotte du Nord, c'est pourquoi les essais se sont déroulés en région polaire. Contrairement à ses prédécesseurs, il affiche une meilleure autonomie (jusqu'à 60 jours) et un rayon d'action illimité, il est doté de sonars plus efficaces, d'armes anti-sous-marines améliorées et de missiles de croisière.
Faits intéressants
- La puissance des réacteurs nucléaires du bâtiment suffirait pour alimenter en électricité une ville de 200.000 habitants.
- La longueur de tous les couloirs du bâtiment atteint 20 km.
- C'est le navire de guerre le plus puissant de la marine russe et le plus lourd en dehors de la classe des porte-avions.
- Le Pierre le Grand peut faire 50 fois le tour de la Terre sans ravitaillement. Son autonomie de navigation n'est limitée que par les réserves de nourriture et les capacités physiques de l'équipage, soit 60 jours environ.
- La puissance des réacteurs nucléaires du bâtiment suffirait pour alimenter en électricité une ville de 200.000 habitants.
- La longueur de tous les couloirs du bâtiment atteint 20 km.
- C'est le navire de guerre le plus puissant de la marine russe et le plus lourd en dehors de la classe des porte-avions.
- Le Pierre le Grand peut faire 50 fois le tour de la Terre sans ravitaillement. Son autonomie de navigation n'est limitée que par les réserves de nourriture et les capacités physiques de l'équipage, soit 60 jours environ.
Armement
L'armement principal du Pierre le Grand est le complexe antinavire Granit, sous le pont supérieur, doté de 20 canons inclinables tirant des missiles supersoniques P-700. Le complexe Granit est destiné à attaquer des groupes navals ou des cibles côtières. D'une portée de 700 km, ses missiles peuvent embarquer aussi bien une ogive conventionnelle que nucléaire, possèdent un programme varié d'attaque et une résistance au brouillage. En cas de tir en salves, l'un des missiles remplit le rôle de «pointeur».
L'armement principal du Pierre le Grand est le complexe antinavire Granit, sous le pont supérieur, doté de 20 canons inclinables tirant des missiles supersoniques P-700. Le complexe Granit est destiné à attaquer des groupes navals ou des cibles côtières. D'une portée de 700 km, ses missiles peuvent embarquer aussi bien une ogive conventionnelle que nucléaire, possèdent un programme varié d'attaque et une résistance au brouillage. En cas de tir en salves, l'un des missiles remplit le rôle de «pointeur».
En cas d'interception du missile de tête, un autre missile prend automatiquement la relève.
Afin d'accroître la portée de détection de l'ennemi, il vole à grande altitude tout en échangeant les informations qu'il recueille avec d'autres missiles qui rasent littéralement la surface de l'eau. En cas d'interception du missile de tête, un autre missile prend automatiquement la relève. L'expérience opérationnelle de la marine indique qu'il est pratiquement impossible d'abattre un tel missile. Même si le complexe Granit était frappé par un antimissile, grâce à son immense masse le missile conserverait sa vitesse de vol initiale et atteindrait tout de même sa cible.
L'armement antiaérien du navire est constitué du système de défense collective Fort, avec 12 lanceurs verticaux, et du système autonome Kinjal. La défense antiaérienne du Pierre le Grand est renforcée grâce au complexe d'artillerie Kortik composé de six modules de combat. Chacun dispose de deux canons de 30 mm à six tubes AK-630M1-2 avec une cadence de tir totale de 10.000 coups à la minute. De plus, le croiseur est équipé de canons d'artillerie couplés de 130 mm AK-130 avec une portée de 25 km. Cadence de tir: jusqu'à 90 coups à la minute.
L'armement anti-sous-marin est assuré par le système Vodopad-NK, dont les torpilles peuvent éliminer des sous-marins ennemis dans un rayon de 50 km, ainsi que par le système de défense anti-torpille Oudav-1 prévu pour neutraliser (dévier) les torpilles qui attaquent le navire. Sans oublier les lance-roquettes à six tubes Smertch-3, d'une portée de 1 km, ainsi que deux hélicoptères anti-sous-marins Ka-27. Les systèmes radar, de sonar et de navigation font du Pierre le Grand un croiseur adapté à toutes les conditions climatiques. Sa navigabilité est pratiquement illimitée.
Grâce à son armement de bord, le croiseur lourd multifonctionnel, hormis la couverture des navires du groupe contre les cibles navales et aériennes, la détection et la destruction des sous-marins, est capable de soutenir les activités des forces terrestres dans la zone côtière.
