Ces animaux héros de la Grande Guerre patriotique
Héros à quatre pattes
La Grande Guerre patriotique restera un terrible épisode de l'histoire de la Russie. Mais c'est aussi à cette époque que se sont particulièrement manifestées des qualités comme le courage, l'amitié, l'entraide, la bravoure et la loyauté… On a pu les observer non seulement chez les hommes, mais également chez nos amis les animaux.
Les chiens
Aidaient l'homme en toutes circonstances, même au prix de leur vie.
Les chiens remplissaient des missions très variées:
les chiens de traîneaux
Transportaient des munitions et évacuaient les soldats blessés. Pendant la guerre, ils ont évacué du front près de 700.000 blessés et ont transporté près de 3.500 tonnes de munitions.
les chiens de liaison
Apportaient des ordres et des messages importants à travers l'épicentre des activités militaires. Pendant la guerre ils ont transmis plus de 120.000 messages.
les chiens de reconnaissance
Aidaient les éclaireurs à franchir les postes avancés de l'ennemi.
les chiens-commandos
Faisaient sauter les ponts et les trains allemands.
les chiens de déminage
C'était l'un des «métiers» de chien les plus sollicités. Ils ont permis de découvrir et de neutraliser près de 4 millions de mines, d'obus et d'autres munitions.
les chiens-infirmiers
Retrouvaient dans les forêts et les marécages les combattants blessés pour leur apporter une aide médicale. Ils transportaient des sacs à dos avec tous les médicaments nécessaires.
Les chiens-héros de la Grande Guerre patriotique
1
Djoulbars
A neutralisé 7.468 mines et plus de 150 obus. Peu de temps avant le défilé de la Victoire à Moscou, Djoulbars a été blessé et n'a pas pu défiler dans les rangs de l'école des chiens militaires. Staline avait alors ordonné de porter le chien sur son manteau.
2
Moukhtar
Chien-infirmier. Il a sauvé pendant la guerre près de 400 combattants blessés dont son maître, le caporal Zorine contusionné par l'explosion d'une bombe.
3
Dina
Elle a réussi à faire exploser un train ennemi (10 wagons détruits). Elle s'est distinguée également pendant le déminage de la ville de Polotsk où elle a découvert une mine-surprise dans un hôpital.
Les chats
La Seconde Guerre mondiale s'est avérée tout aussi effrayante et héroïque pour les gens que pour les chats. Grâce à leurs sens développés et à leur intuition, ils ont sauvé d'innombrables fois la vie de leurs maîtres.
Les chats dans la Grande Guerre patriotique
Ils avertissaient des bombardements
C'est selon le comportement des chats – poil hérissé, inquiétude, miaulements – que les gens étaient prévenus du danger. Tandis que les dispositifs fabriqués par l'homme ne faisaient que scanner l'air pour déterminer l'approche éventuelle de bombes, les chats prévenaient déjà l'homme du danger.
Informaient d'une attaque de gaz en approche
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les chats embarquaient souvent à bord de sous-marins pour servir de détecteur de la pureté d'air et prévenir d'une attaque de gaz.
Protégeaient la nourriture
Après la percée du siège de Leningrad, on a fait venir dans la ville une cargaison stratégique en plus des premières fournitures de nourriture: quatre wagons de chats. Ceux qui ont survécu au siège disaient que les gens faisaient la queue pour avoir un chat à tel point ils étaient sollicités dans la ville envahie par les rats devenus complètement effrontés.
Entretenaient le moral, du soldat au capitaine
Des centaines de chats servent sur des navires. Ils font partie de l'équipage et reçoivent des récompenses et des médailles.
Les chats-héros de la Grande Guerre patriotique
1
Faith
La chatte Faith de l'église londonienne de Saint-Augustin et de Sainte-Foi est la première de son espèce à avoir reçu la médaille Dickin. Cette distinction équivaut à la plus haute récompense en Angleterre – la Croix de l'Ordre de Victoria. Le 9 septembre 1940, Faith s'est sauvée avec son chaton des bombes dans un sous-sol trois jours avant un bombardement allemand. La maison s'est effondrée et a brûlé, mais la chatte intrépide est restée à côté de son chaton. Elle a été sauvée tôt dans la matinée quand les débris se consumaient. La médaille avec l'inscription «Pour la bravoure inébranlable» a été remise à Faith par Maria Dickin en personne.
2
Simon
Le chat légendaire Simon a servi à bord de la frégate HMS Amethyst de la Royal Navy. Il ne protégeait pas simplement les provisions des marins et le navire des rats, mais entretenait également le moral de tous – des matelots au capitaine. Pendant la prise du navire par les Chinois sur le fleuve Yangzi, le chat a été sérieusement blessé mais il n'a pas seulement survécu: il a continué de remplir ses obligations et a rendu visite à l'hôpital de bord pour entretenir le moral des blessés. Le chat a reçu la médaille de Maria Dickin et les honneurs posthumes.
3
Sloukhatch
Ce chat de Saint-Pétersbourg a réussi à apporter une aide inestimable à l'armée soviétique. Bien avant que l'artillerie ou les bombardiers ne s'apprêtent à attaquer la ville, ses poils se hérissaient et il miaulait en avertissant les gens d'un danger imminent. Les pronostics du chat Sloukhatch étaient toujours très précis et devançaient largement les prévisions des radars soviétiques. Pour ses exploits le chat a été pris en charge, attaché à un soldat concret et il a reçu la médaille «Nous servons aussi la Patrie».
Les chevaux
Bien que la Seconde Guerre mondiale ait été qualifiée de «guerre des moteurs», les chevaux ont également joué un rôle majeur dans le conflit.
Les chevaux – force de trait de la Grande Guerre patriotique
Une force de transport
Les chevaux étaient utilisés comme force de transport, notamment dans l'artillerie. Ils tractaient les canons pour changer la position des batteries. La raison de l'utilisation des chevaux est très simple: seuls les chevaux pouvaient franchir les terrains accidentés où les véhicules s'embourbaient. Ce sont les chevaux également qui tractaient les charrettes de nourriture et les cuisines de campagne.
La cavalerie
Les chevaux étaient irremplaçables pour les raids rapides contre les lignes arrières de l'ennemi et pour les diversions. Parce que même si un cheval court à une moyenne de 20 km/h et ne peut pas parcourir plus de 100 km par jour, il peut passer là où le matériel militaire ne passe pas, et sans se faire remarquer.
L'évacuation des blessés
La plupart des infirmeries et des bataillons médicaux étaient également transportés par les chevaux.

Le service vétérinaire
Les chevaux blessés n'étaient jamais abandonnés, ils étaient recueillis après chaque bataille pour être envoyés dans des hôpitaux vétérinaires spéciaux. Pour transporter les blessés les plus graves et les malades vers l'arrière, on utilisait le transport aérien disponible dans les hôpitaux d'évacuation spéciaux. Dans les hôpitaux militaires se trouvaient des services chirurgicaux, thérapeutiques et infectieux dirigés par des spécialistes qualifiés. Les chevaux grièvement blessés subissaient des opérations, puis ils étaient soignés pendant des mois jusqu'à leur rétablissement.
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