La mobilité des Katiouchas leur permettait de changer rapidement de position afin d'éviter la riposte de l'ennemi. Il est difficile de se représenter une frappe de Katiouchas. Selon les survivants - Allemands ou soldats soviétiques - cette expérience fut l'une des plus terribles de toute la guerre. Chacun décrit à sa manière le son des roquettes lancées : un grincement, un hurlement, un mugissement. Dans tous les cas, cela produisait un effet psychologique très important - tout comme les explosions suivantes faisant sauter en l'air le sol et les débris de bâtiments, les véhicules et les gens sur une surface de plusieurs hectares en quelques secondes. Quand les soldats soviétiques avançaient vers les positions de l'ennemi ils ne rencontraient pas de tirs. Mais ce n'était pas parce que tout le monde était mort : les survivants étaient terrorisés par ces frappes.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les pistolets-mitrailleurs ont été largement utilisés. Il s'agit d'une arme automatique avec une munition d'arme de poing. Inventé dans les années 1920, le pistolet-mitrailleur est vite devenu populaire grâce à son efficacité et son côté pratique. Au départ, l'Union soviétique était contre la mise en service du pistolet-mitrailleur qui était, de l'avis de Staline, une «arme de bandit» indigne pour l'Armée rouge. La guerre d'Hiver de 1939-1940 a cependant modifié cette perception et dès 1940 le pistolet-mitrailleur Degtiarev PPD a été mis en service. Son exploitation a révélé d'importants défauts: la transition des cartouches peu fiable et sa complexité à produire. Gueorgui Chpaguine, qui était un élève de Vassili Degtiarev, a remédié à ces défauts en créant le pistolet-mitrailleur PPSh-41.

Le pistolet-mitrailleur PPSh-41 utilise un des principes les plus simples et fiables pour une arme automatique: la culasse ouverte. Le tir est effectué de la façon suivante: la culasse de l'arme est maintenue en arrière jusqu'au moment où la queue de la détente est pressée, ce qui la libère. Poussée par le ressort récupérateur, elle entraîne une cartouche dans la chambre puis la percute.
Grâce à la munition de 7,62х25mm (la même qu'utilise le pistolet Tokarev TT 33) la balle tirée du PPSh a une grande puissance meurtrière. La simplicité à remplacer rapidement n'importe quelle pièce de l'arme constituait un avantage important.

Norman Davies, professeur d'Oxford, auteur du livre Europe at War 1939–1945: No Simple Victory:

« Le T-34 n'était pas le meilleur par sa puissance ou sa masse : les chars allemands étaient en avance de ce point de vue. Il était pourtant très efficace pour cette guerre et permettait d'accomplir des tâches tactiques. Les T-34 soviétiques, très mobiles, chassaient en groupe comme des loups, ce qui ne laissait aucune chance aux Tigres allemands peu agiles. Les chars américains ou britanniques étaient considérablement moins efficaces dans la lutte contre les véhicules allemands. »

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le croiseur a combattu avec succès les Nazis près d'Odessa, de Sébastopol, de Féodosie et de Novorossisk. Le 11 septembre 1941, le plus grand canon du navire a effectué son premier tir en bombardant les positions des troupes ennemies dans le village d'Ilinka, aux alentours d'Odessa.

Durant la première moitié du mois d'octobre 1941, le Krasny Kavkaz a fait de nombreux allers-retours entre Odessa et Sébastopol en aidant à évacuer les troupes de la zone. Ensuite, il a assuré le transport des militaires de Novorossisk.

La particularité de ces sous-marins tient à leur coût de construction relativement faible, à leur manœuvrabilité accrue et leur capacité de résistance. Les sous-marins Chtchouka ont activement participé aux combats de la Seconde Guerre mondiale. Sur 44 sous-marins, 31 ont été détruits. Six sous-marins de la classe Chtchouka ont été élevés au rang de «gardien» pour leurs mérites militaires et 11 ont été décorés de l'ordre du Drapeau rouge.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les sous-marins de la classe Chtchouka étaient les sous-marins les plus efficaces. Ils ont détruit ou endommagé 30% de tous les navires ennemis. Après la guerre, une partie de ces sous-marins ont assuré la garde des frontières maritimes de l'Union soviétique.

Le canon antichar de 45 mm s'est avéré le plus efficace jusqu'à 500 mètres de distance: il perçait le blindé de 43 mm d'un char léger et pouvait détruire un char moyen à « la distance de tir en terrain ouvert de 100 mètres ». Attaquée par un ennemi, l'unité opératrice n'avait souvent pas le temps de recharger le canon. Ce défaut a été corrigé fin 1942 : le canon a été allongé mais le calibre est resté le même. Le canon anti-char de 45 mm M1942 (M-42) est capable de percer le blindé d'un char moyen de 500 mètres à un kilomètre.