Bien qu'il n'existe aucune preuve empirique indiquant que la hausse de la criminalité au Canada soit directement proportionnelle à l'afflux des demandeurs d'asile,
le plus grand nombre de demandes d'asile a été observé en 2017, tandis que, selon le Service canadien des statistiques, le niveau de criminalité augmente depuis trois années consécutives.
Depuis qu'en janvier 2017 le premier ministre Justin Trudeau a annoncé sur Twitter que le Canada était prêt à accueillir des réfugiés, la même année près de 20.000 migrants ont franchi la frontière depuis les USA, et le nombre total de demandes d'asile a atteint 49.775.
Le processus de traversée illégale de la frontière est devenu bien plus simple. Selon le Syndicat des douanes et de l'immigration, qui représentent les policiers montés canadiens, la frontière du pays est devenue vulnérable pour des raisons financières et à cause du nombre insuffisant de policiers qui y patrouillent.
«A l'heure actuelle, il existe près de 117 postes frontaliers terrestres mais l'espace qui les sépare n'est pas patrouillé, c'est pourquoi nous sommes vulnérables», déclarait Jean-Pierre Fortin, le président du syndicat, en 2017.
Compte tenu de l'approche des élections fédérales, les candidats aussi bien conservateurs que libéraux pourraient jouer la «carte migratoire». Nous verrons alors si les électeurs décideront de laisser les choses telles quelles sont et voteront pour les politiciens libéraux et leur idéologie des «frontières ouvertes» ou si les Canadiens feront confiance aux conservateurs qui se préoccupent avant tout du Canada et ne veulent pas que l'argent du contribuable finance le «trou frontalier».