Afin de réduire le fardeau de la Grèce, certains pays de l'UE se sont dits prêts à accepter des réfugiés et des migrants sur leur territoire dans le cadre du programme de déplacement. Cependant, les quotas accordés n'ont pas permis de régler le problème. En particulier,
selon les informations du Service de l'octroi d'asile, fin mars 2018 les pays membres de l'UE n'avaient accordé que 30.836 places, et 21.999 personnes ont été déplacées. Pour mieux comprendre que le programme de déplacement n'a pas pu réduire la pression sur la Grèce, il suffit de noter que, d'après l'Agence des Nations unies pour les réfugiés, au moins 62.500 réfugiés et migrants vivaient dans toute la Grèce au 31 août 2018.
Les États qui ont accueilli très peu (ou pas du tout) de réfugiés sur leur territoire soulèvent la question du niveau limité de solidarité affiché par les États européens. En particulier, l'Autriche et la Hongrie n'ont pas alloué de places, la République tchèque en a ouvert 30, la Slovaquie 50, et la Pologne 65.